Avec le décès de Vincent Malerba à l’âge de 100 ans disparait le dernier rescapé la rafle du 11 novembre 1943. 400 hommes, jeunes pour la plupart, parmi lesquels celui qui deviendra mon Premier Adjoint à la Mairie, Pierre Gascon, mais aussi son père qui ne reviendra pas, seront déportés ce jour-là. Vincent Malerba reviendra de Buchenwald en pesant 30 kgs.
Il racontera l’enfer 60 ans après l’avoir vécu, de peur de ne pas être cru témoignera son fils Jacques auquel j’ai adressé le message suivant :
« Je viens d’apprendre avec beaucoup d’émotion le décès de votre père. Il incarne cette résistance grenobloise qui fait honneur à la ville et dont nous sommes tous fiers.
Nous devons notre liberté à des hommes comme lui. Je suis très proche de vous par la pensée et, avec l’assurance de ma prière, je vous exprime ma très profonde sympathie ».