La situation financière de la ville de Grenoble s’est considérablement dégradée ces dernières années. Plusieurs indicateurs le démontrent :
Un taux de taxe foncière record à 67,93 %, le plus élevé des 50 grandes villes françaises. Ce qui impacte les propriétaires, notamment les plus modestes, mais aussi les locataires qui voient se répercuter la hausse sur leur loyer.
Une hausse brutale de la taxe foncière : +32,9 % entre 2022 et 2023, sans amélioration perceptible des services, malgré des promesses de stabilité fiscale en 2020.
Un endettement historiquement élevé, atteignant 1 667 € par habitant, soit 25 % de plus que la moyenne des communes comparables et qui limite nos marges de manoeuvre.
Une capacité d’investissement surévaluée qui ne tient pas compte des baisses de dotations de l’État. Les projets devront être reportés, redimensionnés ou financés par emprunt.
Une politique marquée par une certaine posture idéologique qui a affaibli la coopération avec nos partenaires institutionnels, limitant ainsi la capacité d’action au service des habitants. Exemple : les dissensions avec la métropole qui paralysent le développement des transports, le doublon avec la région pour la mutuelle communale…
Une dégradation concrète des services, ressentie au quotidien par les habitants : entretien des rues, mobilier urbain… renforçant un sentiment d’abandon.
Une administration technocratique, désorganisée et peu lisible, qui s’éloigne des réalités du terrain et manque de réactivité face aux besoins concrets des habitants.
Une absence de concertation réelle sur l’utilisation de l’argent public. Les habitants réclament plus de clarté, plus de contrôle et plus de résultats.
Ne plus alourdir les impôts qui pèsent sur les Grenobloises et les Grenoblois.
Désendetter la ville pour retrouver des marges d’action grâce à une gestion responsable.
Concentrer les dépenses sur des priorités claires, adaptées aux capacités financières réelles de la Ville, en associant pleinement les habitants.
Relancer la coopération institutionnelle et mobiliser toutes les subventions pour redonner à Grenoble sa pleine capacité d’action.
Renforcer l’attractivité de Grenoble pour attirer habitants et entreprises, et ainsi augmenter les ressources fiscales au service du territoire.
Rendre la gestion municipale transparente et accessible pour que chacun comprenne où va l’argent public.
Démontrer qu’une ville bien gérée peut allier stabilité et efficacité pour amorcer une baisse d’impôts d’ici la fin du mandat — moins d’impôts, plus d’efficacité.
Réaliser un audit indépendant des finances, des ressources humaines et des conditions de travail dans la Ville, la Métropole et les structures annexes.
Mettre en oeuvre un plan progressif de désendettement, en limitant l’emprunt aux projets réellement prioritaires et en maîtrisant les dépenses aux postes indispensables.
Hiérarchiser et prioriser les investissements pour se concentrer sur les urgences de la vie quotidienne des Grenoblois, en cessant les dépenses pour des projets inutiles et coûteux (études hors de prix pour la sécurité sociale de l’alimentation, dépenses de communication sans effet comme la biennale des villes en transition…)
Réaliser une fusion de tous les services doublon entre la Ville et la Métropole et réorganiser les services à base zéro pour réduire les coûts, clarifier les compétences et améliorer l’efficacité. La fusion-mutualisation a déjà été réalisée pour le service informatique, nous souhaitons généraliser ce fonctionnement en l’étendant à l’urbanisme, la propreté, le patrimoine arboré…
L’objectif : 10% d’économies sur les dépenses de fonctionnement ville/métropole, soit environ 80 millions d’euros par an. La moitié sera consacrée au désendettement et l’autre moitié aux investissements prioritaires.
Bloquer les taux d’imposition dès 2026, afin que les Grenoblois ne subissent aucune hausse d’impôts au cours du mandat, et avec pour objectif d’amorcer une baisse de la taxe foncière d’ici la fin du mandat.
Valoriser le patrimoine municipal et métropolitain pour déléguer certains équipements afin de pouvoir financer les investissements et réduire les charges.
Rétablir la coopération avec l’État, la Région, le Département et la Métropole pour accompagner nos projets d’investissements.
Organiser un pôle de recherche de subventions européennes, nationales et locales pour soutenir les projets.
Faire des équipements publics un modèle de sobriété énergétique en généralisant les outils de suivi, de pilotage et de maîtrise des consommations.
Mettre en oeuvre une vraie politique de promotion sociale en proposant à la vente des logements sociaux rénovés à leurs occupants, permettant aussi de dégager de nouveaux financements.
Grâce aux économies de fonctionnement, au redéploiement — lorsque c’est possible — des dépenses engagées par la majorité sortante, et à l’abandon de projets coûteux, notre projet est financièrement soutenable. Il est conçu pour éviter toute hausse d’impôt et respecter les capacités d’investissement réelles de la Ville. Parce que :
Chaque euro dépensé doit être utile.
Chaque impôt doit être juste et respecté.
Chaque décision doit être lisible.