Ce mardi matin, Jean-Louis Marzocca sera conduit à sa dernière demeure.
Il laissera à tous ses amis le souvenir d’un homme attachant, curieux, d’un Grenoblois comme on n’en fait plus : jusqu’au bout des ongles. Connaissant ses rues, ses lieux de convivialité, à l’affut des infos de la ville, mais toujours avec une profonde humanité.
Prêt à discuter, échanger, provoquer, défendre ses idées.
Ce correspondant de presse détonait dans ce milieu journalistique globalement assez sceptique et rarement à droite.
Par sa connaissance de la ville d’abord, dont il épousait tous les contours, sa connaissance du Grenoble populaire aussi, son attachement à ses origines, ce Corato dont nous parlions toujours avec émotion.
Comme de sa mère dont le décès a été un déchirement pour lui et de la mienne, qui avaient tant d’importance pour nous deux.
Mais détonnant aussi par son point de vue qui n’épousait pas la culture ambiante souvent au service de la gauche au pouvoir local.
Son départ nous prive du plaisir de le croiser dans la ville, de se faire interpeller avec chaleur, d’échanger autour d’un verre.
Tous ces moments qui deviennent importants maintenant qu’ils nous sont enlevés.
Jean-Louis Marzocca manque déjà à Grenoble .
Je m’incline devant la douleur de sa famille à laquelle je présente mes condoléances les plus sincères et attristées.