Depuis l’élection d’Eric Piolle, Grenoble est devenue 1ère ville de France pour les agressions pour 1000 habitants, devant Marseille et Saint-Denis.
Une emprise grandissante du trafic de drogue et des nuisances qu’il génère, affectant particulièrement certains quartiers comme Mistral, Saint-Bruno, Hoche, Villeneuve, l’Alma, le Lys Rouge et plus généralement toute la ville.
Une insécurité croissante pour les Grenoblois, de nuit comme de jour dans l’espace public et certaines zones sensibles (parcs, proximité des établissements scolaires).
Des incivilités quotidiennes, comme les tags et les dépôts sauvages, qui pèsent sur le cadre de vie, et les nuisances sonores nocturnes qui perturbent les boulevards et plusieurs quartiers.
Le refus idéologique de la majorité municipale de se saisir de ces problématiques.
Des policiers municipaux abandonnés par les élus et sanctionnés par la municipalité
Sur 120 effectifs théoriques, il ne reste que 54 policiers municipaux dont 25 affectés à des tâches administratives.
La police municipale est interdite d’intervention dans le 38100 après 19h, et exerce régulièrement son droit de retrait car l’absence d’armement rend l’intervention périlleuse dans certains quartiers gangrenés par la délinquance. Elle est également confinée dans ses locaux dès qu’un acte criminel se déroule sur la voie publique alors que les Grenoblois restent exposés à ce danger.
18 650 crimes et délits recensés :
Violences contre les personnes : 2 910 faits recensés (+26 %)
Homicides / meurtres : 8 cas recensés
Vols et cambriolages : 10 950 faits recensés
Violences sexuelles : 416 plaintes (+17 %)
Trafics de stupéfiants : +70 % en un an
Garantir à chacun un cadre de vie apaisé par l’amélioration de la sécurité.
Lutter fermement contre les incivilités qui affectent le quotidien des habitants.
Réduire l’emprise des trafics de drogue dans tous les quartiers.
Doter la police municipale de moyens légitimes et efficaces pour assurer pleinement sa mission de maintien de la tranquillité publique.
Assumer le rôle du maire, officier de police judiciaire, qui dispose de l’autorité pour garantir une politique de sécurité cohérente sur le territoire.
Créer une police municipale de proximité avec un objectif de 200 agents minimum pour une présence accrue sur le terrain. Coût : 10 millions d’euros pour recruter les 150 agents manquants, avec un objectif de recrutement de 50 agents par an sur 3 ans.
Déployer une police municipale nocturne sur l’ensemble de la commune adaptée aux besoins de la ville, pour lutter contre toutes les nuisances et incivilités afin d’épauler la police nationale.
Former et armer la police municipale afin d’améliorer ses capacités d’intervention.
Sécuriser les abords des écoles, collèges et lycées pour lutter contre la vente de drogue, les violences et les trafics divers.
Mettre en place la coopération entre polices municipales du territoire de la métropole, pour des interventions coordonnées.
Rétablir la coopération entre le parquet, la préfecture, la police municipale, la police nationale et les bailleurs sociaux pour garantir l’efficacité du continuum de sécurité.
Développer la vidéoprotection sur l’ensemble de la ville pour détecter les situations anormales (agressions, dépôts d’objets suspects, rodéos, intrusions..). Actuellement,
Grenoble a environ 100 caméras en état de marche. L’objectif est d’en installer 350. Le coût serait d’environ 1,5 millions d’euros, mais la Région et l’État finançant l’essentiel.
Créer un centre de supervision urbain à vocation intercommunale, actif 7 jour sur 7 et 24/24h pour une réactivité qui permette des interventions immédiates sur le terrain.
Déployer un numéro d’alerte et une application mobile permettant aux habitants de signaler en temps réel incidents, agressions, harcèlement, afin que la police municipale intervienne rapidement et efficacement.
Appliquer une tolérance zéro contre les incivilités, avec un rappel à la loi systématique par le maire (premier magistrat de la ville).
Toute personne condamnée pour trafic de drogue fera l’objet d’une demande d’expulsion de son logement social.
Assurer l’accompagnement des victimes, incluant soutien psychologique, aide matérielle et suivi personnalisé.
Permettre hors temps scolaire à 100 % des jeunes jusqu’à 18 ans d’avoir une activité culturelle, sociale, sportive grâce à un contrat passé entre la ville et l’ensemble des acteurs associatifs du territoire.
Intensifier la lutte contre les violences conjugales, avec des dispositifs d’alerte et d’accompagnement renforcés.
Renforcer la sécurité nocturne en déployant une équipe de prévention dédiée aux addictions liées à la consommation d’alcool, aux risques sexuels et à la tranquillité publique.
Agir contre les incivilités routières, en protégeant les plus vulnérables, notamment les piétons, des comportements dangereux (voitures, vélos, trottinettes).
Mettre en place des travaux d’intérêt général pour les collégiens et les lycéens sanctionnés, afin d’associer responsabilisation et utilité publique dans les domaines susceptibles d’intéresser les jeunes dans leurs parcours d’orientation professionnelle.
Roger ORIA
Guillaume JOSSERAND
Jean-Claude BOREL-GARIN
Renforcer les effectifs de police municipale.
Développer la vidéoprotection.
Lutter contre les trafics en expulsant les dealers condamnés des HLM, en collaboration avec la Police Nationale.
Rétablir la chaine de la prévention à la sanction.
Prévenir et lutter contre les violences conjugales.